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miércoles, 24 de abril de 2013

L´enseignement du chinois en plein boom en France


24 avril 2013 (Le Monde) : C´est 13 % de plus qu´il y a un an et 400 % de plus qu´il y a dix ans, selon une note de Joël Bellassen, inspecteur général de chinois au ministère de l´éducation nationale.

Avec l´ajout de la Corse, le mandarin sera enseigné dans toutes les académies de métropole à la rentrée 2013. Le phénomène dépasse largement la diaspora chinoise, puisque 90 % des élèves de chinois dans le secondaire ont le français pour langue maternelle. En primaire, 4 200 écoliers apprennent le chinois dans vingt-quatre écoles. Dans le supérieur, 17 000 étudiants sont sinisants, dont trois-quarts de non spécialistes. Le chinois est enseigné dans cent cinquante universités, instituts et grandes écoles.

On commence aussi le chinois de plus en plus jeune : près de la moitié des élèves l´ont choisi en première ou deuxième langue vivante, alors que dans les années 1980 le mandarin était essentiellement enseigné en troisième langue ou en option facultative.

CINQUIÈME RANG DES LANGUES VIVANTES

"Il y a un engouement", commente Alain Anton, proviseur du lycée Claude-Monet, situé dans le 13e arrondissement, au cœur du quartier chinois de Paris. "A l´entrée en seconde, ils doivent connaître environ huit cents caractères. A la fin de l´année, environ mille et quand ils passent le bac, ils sont quasiment bilingues", explique une professeure de langue du lycée, Jian Dong.

"Je voudrais faire du commerce international, être dans une filière internationale, ça va m´aider", explique Milli, 14 ans, élève de seconde. "C´est la deuxième puissance économique mondiale, si vous voulez faire des affaires en Asie, il faut parler chinois", estime Jean-Pierre Lorenzati, président de France Chine Asie éducation, une association d´établissements scolaires créée en 2007, qui développe des actions de coopération éducative et culturelle.

En quelques années, le chinois est passé de la neuvième à la cinquième place des langues enseignées dans l´enseignement secondaire, après l´anglais, l´espagnol, l´allemand et l´italien.

Cet attrait pose de véritables défis à l´éducation nationale, avec un déficit d´enseignants titulaires, d´encadrement d´inspection et de formation, souligne la note de M. Bellassen. Il conseille d´envisager son enseignement dès le collège, voire dès l´école primaire, afin que "son apprentissage constitue un investissement fécond".

miércoles, 10 de abril de 2013

Le français québécois


Tiré de Bonjour de France
Le français québécois est un français national au même titre que le français de Belgique ou le français de Suisse. Ce n'est ni un dialecte ni un patois. Il est différent de la langue parlée en France pour des raisons historiques faciles à expliquer.

Il existe de nombreuses différences entre les mots qu'on utilise en France et ceux qu'on emploie au Québec, surtout aux niveaux familier et populaire. Exemples:

Les trois repas s'appellent le déjeuner, le dîner et le souper.
«Pantoute!» (signifie «pas du tout!»)
Je suis «tanné», c'est «plat» - le t final se prononce - (j'en ai marre, c'est ennuyeux)
Un «bazou»: une vieille auto
Des «bebelles»: des jouets ou des babioles
Un «bec»: un bécot, un baiser
Une «bibitte» : un insecte ou un animal inconnu
Un «maringouin»: un moustique
Ma «blonde»: mon amoureuse
Des «bobettes»: un slip, un caleçon, un sous-vêtement
Mon «chum»: mon ami, mon copain ou mon amoureux
Une «débarbouillette»: une petite serviette, un gant de toilette
Un «dépanneur»: un petit magasin général
Une «liqueur»: une boisson gazeuse
Des «mitaines»: des moufles
Des «patates pilées»: des pommes de terre en purée
Une «piastre» (prononcer «piasse»): un dollar
«Quétaine»: moche, passé de mode, kitsch
Un «siffleux»: une marmotte
Une «tabagie»: petit magasin où l'on vend cigarettes et journaux
Une «tuque»: un bonnet d'hiver en laine
«Barrer» la porte: fermer à clé
«Capoter»: paniquer, devenir fou
«Chauffer»: conduire un véhicule
«Écrapoutir»: écraser, broyer
«Faire la baboune»: bouder
«Faire dur» avoir mauvaise mine, mauvaise apparence
«Magasiner»: faire du shopping, du lèche-vitrine
«Pogner»: agripper, empoigner, attraper (un rhume) ou avoir du succès en amour (intransitif)
«Se faire passer un sapin»: se faire rouler
«Sacrer son camp»: partir, s'en aller subitement
«Tirer la pipe à quelqu'un»: se moquer, agacer, taquiner
«I mouille»: il pleut

domingo, 7 de abril de 2013

Le système scolaire français : de la maternelle au lycée


Tiré de France .fr
Le système éducatif français est organisé en trois grandes étapes : école, collège et lycée. Les enseignements primaires et secondaires sont gratuits, neutres, laïcs et obligatoires de 6 à 16 ans. Toutefois, il existe des écoles privées non soumises à ces obligations et spécificités du système scolaire français.

L'entrée en maternelle se fait à 2 ou 3 ans, au mois de septembre. Les enfants y développent leurs facultés fondamentales, perfectionnent leur langage et commencent à découvrir l'univers de l'écrit, celui des nombres et d'autres domaines d'apprentissage. Mixte, gratuite si elle est publique, l'école élémentaire accueille les enfants de 6 à 11 ans. 
Le collège accueille tous les élèves à l'issue de l'école élémentaire sans examen de passage. Les enseignements sont structurés en disciplines : français, mathématiques, histoire-géographie, éducation civique, sciences de la vie et de la terre, technologie, arts plastiques, éducation musicale, éducation physique et sportive, physique-chimie. Les objectifs sont fixés par des programmes nationaux. 
À l'issue du collège, les élèves poursuivent leur scolarité dans un lycée d'enseignement général et technologique ou dans un lycée professionnel. Ce dernier permet d'acquérir un diplôme professionnel afin de poursuivre des études ou de s'insérer dans la vie active. Les passerelles entre, d'une part, l'enseignement professionnel et l'enseignement général et technologique et, d'autre part, entre le C.A.P. et le baccalauréat professionnel sont facilitées. 
Le Certificat d'aptitude professionnelle donne accès à des métiers d'ouvrier ou d'employé qualifié et vise à intégrer directement la vie professionnelle. Des BEP peuvent encore se faire en deux ans dans quatre domaines (carrières sanitaires et sociales, conduite et services dans le transport routier, métiers de la restauration et de l'hôtellerie, optique lunetterie). En lycée professionnel, la préparation du Brevet d'études professionnelles est intégrée au parcours en trois ans de baccalauréat professionnel.
Le Baccalauréat général et le Baccalauréat technologique sont organisés en séries (économique et sociale (E.S.), littéraire (L) et scientifique (S) pour le Bac général, STG, STI, STL, STSS, STAV, TMD et hôtellerie pour le Bac technologique. Chaque série est organisée autour d'un noyau cohérent de disciplines dominantes. Préparé en 3 ans, le baccalauréat professionnel atteste l'aptitude à exercer une activité professionnelle hautement qualifiée.